Oser Dire, être "juste" pour soi
- lyndanivollet
- 57false00 GMT+0000 (Coordinated Universal Time)
- 3 min de lecture

Avez-vous déjà ressenti ce besoin, avec vos amis, vos parents, votre partenaire, de vouloir dire quelque chose, de vous exprimer, de dire stop ?
Poser ses limites, cela peut paraître simple, en théorie… mais dans la réalité, cela touche à des couches plus profondes.
Il y a la gêne, la peur « Je n’ai pas envie de déranger, et s'il le prenait mal ? Si cela partait en dispute, en conflit ? Il va me juger... Je vais perdre son amitié /son amour, sa confiance....»
Il y a aussi, parfois, la culpabilité :« Je ne devrais pas dire non, ce n'est pas sympa pour l'autre en face, je vais le mettre dans l'embarras, je suis trop… pas assez… »
Cette culpabilité est clairement inutile. Il n'y a pas de mal à exprimer ses besoins, ses limites. C'est même essentiel pour se positionner, mettre de la clarté de nos relations. Et pourtant, cette émotion peut être là.
Elle vient parler de la manière dont nous avons appris, très tôt, à être en relation : s’adapter, éviter les vagues, rester disponible, ne pas trop prendre de place. Faire passer l'Autre avant soi. Et bien que nous sachions que ce ne devrait pas être comme cela, ces mécanismes peuvent encore être à l’œuvre. Accueillir cette émotion, ce ressenti, est le premier pas vers la conscientisation.
La loyauté invisible qui nous retient
Lorsque l'on cherche à comprendre pourquoi on vit cela, on peut se rendre compte que ces défis proviennent d’une forme de loyauté, envers notre famille, nos valeurs, nos anciens rôles. "'C'est ma mère, je me dois de...", "je le connais depuis mon enfance, je ne peux pas lui dire cela"...
Nous avons endossé l'habit qui nous semblait être le plus adapté à la relation : celui ou celle qui gère toujours, qui comprend tout, qui ne dit rien, qui accepte beaucoup, qui ne demande jamais... Et c'est difficile de sortir de ce rôle, de cette place assignée. On ne veut pas “trahir”...
Mais au final, qui trahit-on ? Est-ce que je rentre encore dans ces habits ? N'ai-je pas envie de me montrer comme je suis ? A qui dois-je quelque chose ? N'est-ce pas d'abord et avant tout à moi-même ? Les loyautés ont eu un sens à un moment de notre histoire. Mais elles peuvent nous empêcher, aujourd’hui, d’exister pleinement dans nos relations. Les reconnaître, c’est déjà commencer à s’en libérer.
Dire ses besoins : une manière de se rencontrer vraiment
Exprimer ses besoins peut donner l’impression de prendre trop de place, ou en tout cas, de ne pas répondre à ce que l'on attend de nous. Or, dire ce dont on a besoin, c’est offrir à la relation un espace de clarté. Ce n’est pas imposer, mais simplement affirmer ce qui compte pour vous dans le lien à l'autre.
Le simple fait d’exprimer ce qui est important pour soi donne une autre dimension à la relation. On cesse de s'adapter, on devient ajusté.
En Gestalt : remettre du mouvement dans ce qui était figé
En Gestalt, on va regarder ensemble comment la personne se tient dans la relation : là où elle s’efface, là où elle s’adapte, là où elle se "retient" par peur ou loyauté...
Petit à petit, on va apprendre à sentir le “oui”, le “non”, le “pas maintenant”, pour expérimenter une manière d’être en lien plus juste et poser un "non" calmement, un "oui" vraiment choisi, exprimer un besoin librement, prendre sa place sans s’excuser.
.
Si ce chemin vous appelle…
Si vous vous reconnaissez dans ces difficultés à poser vos limites, si la culpabilité vous retient, ou si la loyauté vous garde dans des rôles trop étroits, je peux accompagner.
En séance, vous trouverez un espace pour déposer ce que vous vivez, pour comprendre ce qui se rejoue et expérimenter d’autres façons d’être en lien — plus ajustées, plus vivantes.
Envie de réagir ?
Si cet article résonne pour vous, vous pouvez le partager à quelqu’un pour qui cela pourrait être utile, ou simplement laisser un commentaire pour dire ce que cela a éveillé en vous. J'accueille avec plaisir vos mots, vos questions, vos ressentis !


